A 16h : introduction musicale de Nataliya Nikolskaya, pianiste, en Master de pédagogie à l'HEMU
À l’occasion du centenaire de la création de l’oeuvre de Stravinsky, les musicien·nes de l’HEMU, dirigé·e·s par le chef Daniel Reuss, s’associent aux danseur·euses de La Manufacture pour proposer une nouvelle interprétation d’un Mariage paysan russe en quatre tableaux.
C’est avec les Ballets Russes à Paris, en juin 1923, que Les Noces de Stravinsky voient le jour sous la direction musicale du suisse Ernest Ansermet. Commencée à Clarens en 1914, la première version est achevée à Morges en 1917 et subira jusqu’en 1923 de nombreuses transformations instrumentales pour arriver à une combinaison sonore inédite de quatre pianos, un choeur et six percussionnistes qui a pour principale fonction de soutenir les voix des quatre solistes. Inspiré par les grands thèmes de l’oeuvre, le chorégraphe espagnol Salva Sanchis propose une partition chorégraphique qui évoque à la fois tradition, famille, liberté, retenue, joie, devoir, répétition, nature, culture, passé, futurisme et féminisme.
Après avoir donné l’oeuvre séparément, les deux hautes écoles se retrouvent sur la scène du Théâtre du Jorat, nourries de leurs expériences respectives, pour proposer une interprétation originale de l’oeuvre qui fascine toujours par sa modernité.
Danse et musique se marient également dans la création Pièce d’ensemble d’Alma Söderberg où les danseur·euses utilisent tant leur voix que leur corps pour composer la partition accompagnant leurs chemins respectifs. Étayée de polyrythmie, de syncopes et d’explorations lyriques et mélodiques, à la fois visuelles et auditives, cette chorégraphie est construite de manière à créer un ensemble qui devient verbe, une manière de faire, où l’individu et le groupe deviennent à parts égales nécessaires à la composition en création.
