Où vont les rêves ?
Cela sonne comme une déclaration de profonde amitié : « J’en avais envie depuis si longtemps ! Il fallait bien que ça arrive un jour ! Enfin les retrouvailles avec mon vieux complice de toujours, Jean-Yves d’Angelo. Musicien / compositeur exceptionnel, il a joué un rôle très important dans ma vie artistique : Tristesse, Unis vers l’uni, Où est la source ? » Ainsi parle Michel Jonasz, que le Théâtre du Jorat est fier d’accueillir. Un écrin idéal pour un univers d’une douce et gourmande subtilité, qui fait swinguer le spleen. Il y aura des chansons connues, d’autres moins, dans cette vaste Grange sublime où l’intimité n’est de loin pas exclue. Où vont les rêves ? Ils s’évaporent et puis reviennent, mêlés de blessures et de désirs. Des rêves, Michel Jonasz, petit-fils de juifs déportés, en a son âme emplie. Y a rien qui dure toujours, paraît-il, sauf son amour du partage